«Mes chers compatriotes, mettons moins d’émotion dans nos appréciations de situations politiques. La jurisprudence établie par le Considérant 89 de la Décision N°2/2/2024 du Conseil constitutionnel qui a fait tant de bruit pourrait conduire demain à accepter comme candidat un citoyen « exclusivement sénégalais » au moment du dépôt de son dossier, mais ayant acquis une seconde nationalité avant la Décision du Conseil constitutionnel établissant la liste définitive des candidats.
Le Conseil constitutionnel violerait ainsi l’article 31 de notre Constitution par application de sa propre jurisprudence… Face à un adversaire ou à un allié, il existe une « politique autrement » compatible avec la rationalité et la justice».