L’agence pour la sécurité l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (Asecna) a investi 11 milliards de francs Cfa pour la réfection et la réhabilitation de l’aéroport de Bissau. Selon Mohammed Moussa, le directeur général de l’Asecna, un certain nombre d’infrastructures pour la navigation aérienne ont été réalisée dans ce pays. Il s’agit, d’après lui, des équipements radar qui sont totalement installés et fonctionnels.
«Ces radars permettront la surveillance et très bientôt le guidage radar sur la plateforme. C’est une avancée technique extrêmement importante pour nous. Et de l’autre côté, nous avons installé des équipements d’aide à la navigation aérienne : il y a le VOR d’atterrissage qui permet aux avions d’atterrir dans les meilleures conditions possibles quelque soit le temps», a déclaré Mohammed Moussa au micro de Rfi.
“Il y a également des travaux en génie civil génie civil, notamment les parkings autos et avions et l’ensemble des bâtiments construits. Il y a le bâtiment de sécurité incendie qui permet d’assurer jusqu’au niveau 8 de sécurité suivant les normes OACI. Enfin, dans le domaine de la météorologie tous les infrastructures sont totalement achevées», a-t-il poursuivi.
Ce dernier qui s’exprimait ce vendredi lors de l’inauguration des travaux, ajoute qu’ils ont trois grands projets en cours d’études pour ce pays. Le plus important c’est la piste et l’aérogare dont les études sont terminées et enfin le pavillon présidentiel, selon lui.
L’Asecna agit à deux titres en Guinée Bissau, d’abord en tant qu’instrument communautaire, ensuite, en tant que gestionnaire des activités aéronautiques de ce pays. C’est à ce titre que les chantiers comme l’aérogare, le pavillon présidentiel seront réalisés par l’Etat guinéen, d’après le directeur de l’Asecna.
« Le bloc technique et la tour de contrôle sont de la responsabilité de l’Asecna et sont déjà programmés, leurs financements sont disponibles et nous espérons comme l’a dit le ministre que nous reviendrons très prochainement pour inaugurer ces infrastructures », conclut Mohammed Moussa.