La coalition Yewwi a encore une carte à jouer pour participer aux législatives. Il s’agit de la démission des suppléants de la liste nationale. «Pour pousser le Conseil constitutionnel à se noyer dans sa forfaiture, les 50 suppléants de Yewwi Askan wi vont lui envoyer leur démission pour raison personnelle, professionnelle ou familiale ou personnelle », affirme Amadou Ba.
Selon lui, c’est ce même Conseil constitutionnel, dans sa Décision n°8/E/2022 du 21 mai 2022 (il y a donc 14 jours), qui a jugé que l’interdiction pour un candidat investi de démissionner ayant été abrogée dans le nouveau Code électoral, :”L’art 4 de la Constitution consacre la LIBERTÉ DE CANDIDATURES EN MATIÈRE ÉLECTORALE” (Considérant.
«Dans son Considérant 11, le Conseil constitutionnel estime, qu'”en l’absence de toute disposition législative et règlementaire contraire, la Coalition YEWWI Askanwi est autorisé à remplacer ses candidats démissionnaires”.
Par conséquent, tout candidat investi dans les législatives est libre de démissionner à TOUT MOMENT avant le 31 juillet date des élections et de permettre à sa Coalition de le remplacer. Il n’a posé aucune limite temporelle pour exercer cette liberté de démission», dit-il.
Selon lui, le Conseil constitutionnel sera à nouveau saisi si chaque Suppléant de la liste nationale de Yewwi Askanwi envoie une lettre de démission individuelle pour raisons personnelles, professionnelles ou autres. A l’en croire, le ministre de l’intérieur sera obligée ou d’accepter les démissions et inviter Yewwi Askanwi à les remplacer, ou refuser les démissions dans un nouvel Arrêté qui sera attaqué devant le Conseil constitutionnel.