Le Conseil National de l’Alliance pour le Travail (ACT) attire l’attention du gouvernement sur la nécessité d’engager en urgence un processus de baisse des coûts des facteurs, et en tout premier lieu de l’énergie. « Le prix élevé de l’électricité demeure un obstacle majeur à toute relance économique, et reste justifié par la gestion gabégique inacceptable de ce secteur », lit-on dans un communiqué.
Après les scandales Akilee et Excellec, l’ACT s’alarme de l’absence de mesures de correction véritables et de la poursuite d’attitudes de prédation. «Il s’est en effet étonné de la présence de personnes peu recommandables et déjà présentes dans de nombreux scandales à la faveur de la signature d’un contrat liant Senelec et la société West African Energy », souligne le parti.
Au nombre des fondamentaux à établir pour assurer une relance digne de ce nom figurent en bonne place une vraie lutte contre la corruption petite et grande qui décourage l’investissement, ainsi qu’un accès au crédit plus aisé et à des aides de l’Etat décidé non pas en fonction d’une proximité à l’égard du pouvoir mais selon la faisabilité des projets concernés, selon le communiqué.
Enfin, le CN s’est félicité de la nouvelle importance donnée au recours à des PPP (partenariat public privé) telle que préconisée par l’ACT lors de son Congrès de septembre 2018. Il réclame toutefois que ce recours aux PPP se fasse dans un environnement transparent, éthique, non opaque et non corruptogène. Le PPP ne doit en effet être au service de projets immobiliers basés sur la violation de la loi relative à la cession des terrains bâtis de l’Etat comme cela est déjà le cas.