Les jeunes du parti Pastef, section Ucad, déplorent le report de la date des élections locales qu’ils assimilent à un coup «d’état constitutionnel». « On ne peut pas comprendre que des élections qui devaient se tenir le 23 juin 2019 soient reportées sans aucune précision sur la date exacte et ce, sans concertation. Le calendrier républicain ne peut pas être tripatouillé sous prétexte qu’une commission politique du dialogue national ne dispose pas d’assez de temps pour produire un travail de qualité, de nature à garantir un cadre politique et des élections apaisées », dénonce Amadou Badji.