La session de formation qui a réuni pendant dix jours seize universitaires venant de neuf pays africains tous membres de l’organisation des centres géologiques africains, a pris fin ce vendredi. Les chercheurs ont été capacités dans le domaine de la gestion des données et de la modélisation 3D, c’est-à-dire les estimations des ressources et des réserves. «Je reformule de nouveau le vœu ardent que cette formation contribue de manière significative à les outiller pour accompagner leur structure et que des ordinateurs qui sont mis à leur disposition ainsi que les logiciels contribueront de manière significative à booster leur retour de plan de travail», affirme réjouit Rokhaya Samba Diène.
La directrice du Centre géologique du Sénégal estime que cette formation vient à son heure car elle permet de mieux apprécier et approfondir la connaissance du potentiel des ressources minérales et de la géologie du continent africain. On ne peut pas parler de mines sans la géologie», dit-elle.
“Cette formation a permis de renforcer les connaissances sur des sujets très variés comme la cartographie géo scientifique de terrain, l’évaluation des ressources minérales d’un pays, les mines artisanales, la gestion artisanale des mines, l’inventaire et la valorisation du patrimoine géologique, etc», souligne Moncef Medeb, représentant de l’ambassadeur de France.
Le directeur de Cabinet du ministère de l’Energie du Pétrole et des Mines qui a présidé la clôture s’est réjouit de cette rencontre qui a permis de renforcer les capacités des chercheurs africains qui vont aider les gouvernants dans la prise de décision dans ce domaine. «Plus que jamais, c’est avec des ressources humaines bien formées que l’Afrique peut, dans le domaine du développement, réaliser des performances susceptibles de transformer de façon systémique les économies du continent et de donner de meilleures conditions de vie et d’existence à nos communautés », dit-il.
Renégociations des contrats stratégiques, une préoccupatio forte des autorités
Interrogé sur la question en marge de la rencontre, Meïssa Diakhaté affirme que c’est une préoccupation forte des autorités étatiques. Il souligne par ailleurs que le contrat prévoit en général des stipulations qui permettent en un moment donné de s’asseoir et de faire le point sur certaines questions. «Ce sont les stipulations qui prévoient cette éventualité sous certaines conditions de pouvoir s’asseoir et de faire le point. Les entreprises minières ou pétrolières, dans le cadre de leur développement, parfois rencontrent des difficultés et signent des avenants qui viennent intégrer certaines préoccupations en cours d’exploitation en cours d’exploration», dit-il. De ce point de vue, poursuit-il, il serait souhaitable de s’asseoir, relire cela, et la réinterpréter dans le sens beaucoup plus favorable aux ressources qui appartiennent au Sénégal.