RETOUR DE BRAIMA CAMARA EN GUINEE-BISSAU : UN ACCUEIL CHALEUREUX ASSOMBRI PAR DES ATTEINTES A LA LIBERTE DE LA PRESSE

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Ce mardi matin, Braima Camara, coordinateur national du Mouvement pour l’alternance démocratique (MADEM-G15), a fait son retour tant attendu en Guinée-Bissau après quatre mois passés au Portugal. À son arrivée à l’aéroport international Osvaldo Vieira, il a été accueilli en héros par une foule de militants, sympathisants et amis, malgré une interdiction des forces de l’ordre de s’y rendre.

Braima Camara, figure emblématique du paysage politique bissau-guinéen, est reconnu pour son engagement en faveur du dialogue, de la concorde nationale et de la paix durable. Ce leader charismatique place le bien-être de son peuple au centre de ses priorités, ce qui lui vaut une popularité croissante.

Cependant, cet événement a été terni par un incident préoccupant : les journalistes et activistes présents pour couvrir l’arrivée de Braima Camara ont été expulsés manu militari de l’aéroport international Osvaldo Vieira ainsi que deux membres du parti MADEM G-15 qui eux ont été arrêtés par les forces de l’ordre. Cet acte constitue une grave atteinte à la liberté de la presse, un pilier fondamental de toute démocratie.

L’expulsion de ces professionnels des médias soulève des questions inquiétantes sur l’état de la liberté d’expression en Guinée-Bissau. Dans un contexte où le rôle de la presse est crucial pour informer le public et garantir la transparence des actions politiques, cet incident jette une ombre sur les efforts de dialogue et de paix prônés par Braima Camara et son mouvement.

Alors que la Guinée-Bissau aspire à une alternance démocratique et à la construction d’une société plus juste, le respect des libertés fondamentales, dont celle de la presse, doit être au cœur de ce processus.

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