« Je ne serai ni Khalifa Sall ni Karim Wade ». Derrière cette mise en garde du leader du Pastef est dissimilé le refus d’un homme politique d’être l’agneau du sacrifice. Car en réalité, Ousmane Sonko semble craindre pour sa liberté, fortement menacée par la tournure des événements dans l’affaire dite des 94 milliards.
La présence de Sonko à Ziguinchor n’est pas d’ailleurs étrangère à ce projet qui vise à le présenter comme le coupable dans cette affaire qu’il a lui-même portée sur la place publique. C’est donc dans son fief de la capitale du sud que le patriote en chef a lancé un appel d’abord à ses compatriotes du sud, ensuite à tous les sénégalais, pour faire capoter le projet « machiavélique » du régime du président Sall.
Ousmane Sonko est sûr d’une chose : les sénégalais n’accepteraient pas qu’il soit envoyé en prison sur la base d’une affaire dans laquelle il soupçonne le pouvoir de vouloir délibérément faire un renversement de la responsabilité. Alors qu’à ses yeux, les conclusions de la commission ne laissent aucun doute sur la responsabilité de Mamour Diallo dans ce dossier qui pollue depuis l’année dernière, le landernau politique au Sénégal.
Source : Walf Quotidien
