Secteur de la fiscalité: la fraude et la corruption, des défis à relever

Eco-Finance

Le Sénégal compte plus sur les recettes fiscales. Ainsi, pour déceler les risques ou pratiques de fraude et de corruption dans le secteur de la fiscalité au Sénégal, l’Office nationale de lutte contre la corruption (Ofnac) a organisé hier, à Dakar un atelier qui permet de prévenir sur les défis à relever.

La corruption gangrène l’économie d’un pays. Ainsi pour lutter contre ce fléau, un atelier a été organisé, hier, par l’Ofnac, en vue de trouver les outils appropriés de prévention face au risque de fraude et de corruption.

«Cet exercice devrait déboucher sur des recommandations fortes pouvant faire l’objet d’une exploitation attentive dans une perceptive d’amélioration de la gestion de nos ressources publiques. Le défi lié à la mobilisation optimale des ressources est énorme. Lorsqu’on connait le rôle essentiel de la fiscalité dans le financement de notre économie, d’une part, et lorsqu’on mesure les difficultés liée à l’assiette et au recouvrement des impôts et taxes d’autre part. Ainsi, dans un contexte où notre pays reste encore fortement dépendant des recettes fiscales, en attendant les futures revenus de nos ressources gazière et pétrolière, nous devons plus que jamais veiller à ce que l’effort de participation que nous requérons de la part des agents économiques (les contribuables) ne soit pas galvaudé par les pratiques de fraude et de corruption», déclare Seynabou Ndiaye, la présidente de l’Ofnac.

Selon elle, les conséquences de la fraude et de corruption sont désastreuses en ce qu’elles affectent les investissements, érodent les performances économiques et menacent l’équité sociale.

Alain Paul Séne, inspecteur des impôts et des domaines, chef du bureau de la communication et de la qualité à la Direction générale des impôts et domaines (Dgid) indique que des dispositifs et des mécanismes sont mis en place pour réduire les possibilités de corruption dans le système fiscale Sénégalais.

«Les télés procédures sont soumises aujourd’hui aux grandes et moyennes entreprises. Cela signifie que ces personnes n’ont plus besoin de se déplacer pour venir à la Dgid afin de s’acquitter de l’essentiel de leur obligation fiscale. Et cela étant, le contact physique qui peut favoriser la corruption est endigué. Ainsi pour faire leur déclaration fiscale, leur paiement et suivre leur transition fiscale, ces gens ont accès à une plateforme qui leur permet de faire tout cela en ligne», souligne M. Séne.

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