La Semaine mondiale de sensibilisation aux antimicrobiens se tient chaque année du 18 au 24 novembre. Malheureusement, ces deux dernières années, la COVID-19 a menacé les avancées réalisées contre la RAM -Résistance aux antimicrobiens-, faisant alors de cette dernière une menace encore plus importante. La pandémie nous a montré qu’il était essentiel, de trouver de nouvelles solutions pour freiner la propagation des maladies infectieuses et de la RAM. Aujourd’hui plus que jamais. C’est pour cette raison que cette année, Pfizer nous encourage tous à nous tourner vers le futur et à nous unir – individus, société, industrie, gouvernement et ONG. Dans un effort collectif afin de Stopper les superbactéries. Et contribuer à la protection de notre futur.
La RAM est largement reconnue comme l’une des plus grandes menaces pour la santé mondiale. Elle peut toucher n’importe quel individu, indépendamment de son âge ou de son pays. Ce sont 1,27 million de décès par an qui découlent directement de la RAM, et presque 5 millions de décès par an qui y sont liés. En l’absence d’action par les gouvernements, les ‘industries, et les sociétés, la RAM pourrait causer 10 millions de décès dans le monde chaque année d’ici 2050 – un chiffre plus important que celui lié au cancer actuellement.
Selon les résultats de l’étude la plus complète jamais réalisée à ce jour sur l’importance de la RAM à l’international, publiée par The Lancet en janvier 2022 (le rapport de Recherche mondiale sur la Résistance aux antimicrobiens), le taux de mortalité directement causée par la RAM est plus élevé en Afrique subsaharienne et en Asie du sud, avec 24 et 22 décès pour 100 000 habitants respectivement, par rapport aux pays à hauts revenus, où il est de 13 décès pour 100 000 habitants
La RAM représente actuellement l’un des plus grands risques pour la santé mondiale, mais il faut sensibiliser encore davantage le public à ce problème de santé critique[1]. Le coût de la RAM dans l’économie est considérable. En plus de causer mort et invalidité, elle entraîne des hospitalisations plus longues en raison de maladies prolongées, la nécessité de médicaments bien plus onéreux, et des défis financiers pour les patients impactés.
Chez Pfizer, nous pensons qu’aucun individu ne devrait faire face aux moindres obstacles en matière de soins de santé en raison de son âge, son genre, son origine ethnique, son statut socioéconomique ou son emplacement géographique. Nous souhaitons contribuer à un monde plus juste et, nous prenons dans ce sens des mesures visant à permettre un accès plus équitable à des solutions de santé de qualité, sûres et efficaces. L’initiative inédite de Pfizer, « Un accord pour un monde en meilleure santé », une initiative sans but lucratif, qui promet de fournir des médicaments et vaccins brevetés et produit par Pfizer, à des personnes vivant dans 45 pays à faibles revenus. Une initiative qui pourrait ainsi aider à améliorer la santé d’1,2 milliard de personnes impactées par des maladies infectieuses mortelles comme la COVID-19 ou la pneumonie, sans compter certains cancers et des maladies rares et inflammatoires.
Le potentiel de marché pour de nouveaux antibiotiques est limité, notamment à cause du coût élevé du développement des antimicrobiens, du risque important d’échec, des longs délais, et de la conscience croissante du besoin de limiter leur utilisation. En dépit du contexte actuel difficile en matière de recherche et développement d’anti-infectieux, nous continuons chez Pfizer d’évaluer les opportunités et partenariats qui s’offrent à nous pour développer notre portfolio. Pfizer est l’un des rares groupes pharmaceutiques encore actif en matière de (R&D) recherche et développement d’anti-infectieux. Dans ce sens, nous collaborons avec des partenaires mondiaux afin de combler les inégalités d’accès aux traitements et de prévention existant autour des maladies infectieuses dans le monde.
Pfizer est résolument engagé à poursuivre une approche multidimensionnelle et factuelle à la bonne gestion et à l’utilisation responsable des anti-infectieux dans les établissements de santé locaux.Ces efforts se traduisent par le renforcement des systèmes de santé, la surveillance et la prévention des infections, y compris la vaccination, l’utilisation d’outils innovants, le diagnostic, l’éducation thérapeutique, la recherche, l’équité en matière de santé ainsi que l’engagement des patients. Pfizer dispose de l’une des plus importantes plateformes en ligne de surveillance de RAM – la base de données ATLAS, qui permet aux praticiens et aux acteurs de la santé publique d’accéder facilement à des antibiogrammes et à des tendances de résistance aux antibiotiques dans 83 pays différents, notamment ceux ayant des réseaux de praticiens moins spécialisés.
Les gouvernements, l’industrie et les acteurs de la santé publique doivent travailler de concert pour prendre, et soutenir, des mesures visant à permettre l’innovation continue dans le développement de nouveaux antibiotiques et vaccins afin d’aider à ralentir la propagation de la RAM. Chez Pfizer, nous sommes en constante recherche de progrès et faisons tout ce que nous pouvons pour surmonter les obstacles spécifiques découlant de la RAM, qu’ils soient de nature scientifique, économique, sanitaire ou environnementale, et ce en capitalisant sur notre expertise et nos capacités à partager des solutions avec nos partenaires du monde entier.