Dr Cheikh Tidiane Seck, président du Bnd / Xel ak Koom crache sur le dialogue sur la justice initiée par le nouveau régime. Pour président de la Fédération nationale des cadres libéraux (Fncl) la justice devrait être l’arbitre incontestable et certainement incontestée dans un État de droit et son fonctionnement ne devrait pas souffrir «des caprices de nouveaux dirigeants immatures».
Malheureusement Dr Seck s’étonne de voir que «les plus grands pourfendeurs de la justice et de l’État de droit, que sont le président Faye et son Premier ministre, qui ont tous les deux injurié et défié la justice de notre République, être les acteurs de cette foire de l’hypocrisie pompeusement appelée Dialogue National. Ce sont des repris de justice qui vont décider de l’avenir de notre justice. Forfait ne peut être plus grand et plus dangereux pour la démocratie sénégalaise». Selon M. Seck la seule reforme dont la justice a besoin est d’être libérée de la mainmise du politique sur le judiciaire.
Il reste convaincu que le seul et unique objectif de ce dialogue qui grèvera le budget national, est de «transformer le Conseil Constitutionnel en Cour Constitutionnelle; deal déjà négocié entre hommes politiques qui ont soutenu la coalition Diomaye Président. Preuve, si besoin en était, que la justice demeure sous le joug du politique». Ainsi Dr Cheikh Tidiane Seck trouve que a seule solution qui vaille c’est de laisser la justice à elle-même pour «qu’elle se modernise et qu’elle s’applique les changements nécessaires pour regagner la confiance des sénégalais».