Le directeur général du groupe Sanlam-Allianz, Ababacar Diaw, a souligné, mardi, que le taux de pénétration des assurances, qu’il estime ‘’faible’’ au Sénégal, est de moins de 2%. ‘’Je pense que le rapport des Sénégalais avec les assurances est assez faible au vu du taux de pénétration qui est à moins de 2%’’, a-t-il déclaré. Le directeur général du groupe Sanlam-Allianz s’exprimait lors de la cérémonie officielle de ‘’fusion’’ des sociétés d’assurances : Sanlam (Sénégal) et Allianz (Allemagne).
‘’Notre marché fait à peu près 200 milliards à 250 milliards de francs CFA. Si on s’amuse à diviser le marché de l’assurance non-vie qui est de 171 milliards en 2023 par les 18 millions de Sénégalais, on aurait une moyenne annuelle de 1 000 francs CFA par Sénégalais’’, a-t-il expliqué, ajoutant que le marché de l’assurance au Sénégal ne progresse ‘’que de 8% depuis dix ans’’.
Évoquant la fusion entre les deux groupes d’assurances, le directeur général de Sanlam-Allianz, a fait savoir qu’‘’au-delà de l’amélioration à l’accès aux produits d’assurances innovants et de qualité, cette opération permettra de contribuer à l’accroissement de la protection économique et sociale de millions de Sénégalais’’.
Selon Ababacar Diaw, le groupe Allianz, avec un chiffre d’affaires de 52 milliards de dollars (environ 31 000 milliards francs CFA) et le groupe Sanlam, 20 milliards de dollars (environ 12 000 milliards francs CFA), ont décidé de se mettre ensemble pour ouvrir ‘’une nouvelle ère et une évolution stratégique pour apporter une valeur ajoutée substantielle au marché des assurances du Sénégal’’.
‘’Cette fusion entraînera une meilleure formation des travailleurs de la société, présente aujourd’hui dans 27 pays en Afrique, et permettra de regrouper la centaine de travailleurs qu’elle compte, âgés en moyenne de 40 ans dont les 47% sont des femmes’’, s’est-il félicité.
La fusion entre Sanlam et Allianz augure également de perspectives de création d’emplois, a en outre lancé M. Diaw.
‘’Nous avons de grandes ambitions d’extension, de grandir en termes de chiffres. Et cela aussi va nécessiter d’autres ressources humaines à recruter sur le marché à former et à préparer les générations futures’’, a dit le directeur général de Sanlam-Allianz.
Aps
*Le titre est de topnews.sn