La loi de finances 2025 est arrêté sur la base d’un déficit budgétaire de 7,08% du PIB avec l’objectif d’aller vers la consolidation budgétaire en 2027 et d’atteindre un déficit de 3% du PIB, en respect des critères de convergence de l’Union économique et monétaire Ouest Africaine (UEMOA).
Il convient de rappeler que cette nouvelle trajectoire de consolidation budgétaire découle d’une prise en compte de la situation réelle de l’exécution budgétaire de 2024 avec un déficit budgétaire attendu à plus de 11% du PIB.
Ce niveau de déficit est la conséquence des moins-values de recettes et des ajustements à la hausse des charges financières de la dette et des dépenses sur les prêts-projets à leur niveau réel ;
d’un taux de croissance du PIB de 8,8 %, en liaison avec le nouveau profil de producteur de pétrole et au ralentissement de l’activité du secondaire et du tertiaire ;
- d’une inflation mesurée par le déflateur du PIB qui ressortirait à 1,9% ;
- d’un taux de pression fiscale projeté à 19,3% contre 19,4 % dans la LFI 2024.
Enfin, pour tenir compte de l’environnement international, régulièrement en proie à des chocs (hausse du prix du baril du pétrole, resserrement des conditions financières) qui affectent les équilibres macroéconomiques et les finances publiques, une réserve de précaution de l’ordre de 90 milliards de FCFA a été constituée, sur les dépenses d’investissements sur ressources internes et externes, conformément aux bonnes pratiques en matière de gestion budgétaire. Cette réserve permet de se donner les moyens d’ajustements nécessaires en cours de gestion, selon la circonstance, sans compromettre les objectifs macro-budgétaires.