Au titre des recettes escomptées de l’activité commerciale intérieure sur le pétrole, la Loi de finance initiale de 2025 prévoit des recettes budgétaires à hauteur de 716,5 milliards de FCFA avec des hypothèses de taux de change dollar FCFA de 610. Toutefois, en cas d’hypothèses d’un cours baril élevé à 100 dollars et d’un taux de change à hauteur de 589,8 (observation tendancielle), les recettes budgétaires pourraient entrainer un gain de 119,8 milliards lié au fait que l’essentiel des recettes notamment la TVA sont ad valorem.
Cependant le relèvement du cours du baril entrainerait par ailleurs, des pertes commerciales à hauteur de 385 milliards sous l’hypothèse de non application de la vérité des prix. S’agissant des recettes issues de l’exploitation des hydrocarbures, il était programmé un montant de 72,5 milliards sur la LFI 2025. Pour un baril à 100 dollars, les recettes budgétaires sont attendues à 129,3 milliards, soit une progression de 78% de hausse.
L’effet combiné de ce scénario impacte négativement le déficit budgétaire à hauteur de 136,3 milliards, soit 0,61 % du PIB. En revanche pour un cours à 50 dollars, les recettes budgétaires issues de l’exploitation des hydrocarbures devraient s’établir à 63 milliards, soit une baisse de 13,1%. Par ailleurs, cette situation devrait se traduire par des économies en matière e subventions de produits énergétiques.