Dans le secteur de la microfinance, l'encours des crédits distribués aux sociétaires et clients a progressé de 18% en glissement annuel, en s’établissant à 608 milliards à fin juin 2023.

Sénégal-Economie-Taxes- L’impôt sur les sociétés, un frein aux investissements et à l’emploi

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Le taux d’imposition des entreprises joue un rôle déterminant pour attirer les investissements dans un pays. Un impôt sur les sociétés élevé décourage les investisseurs et ne favorise pas la création d’emplois. C’est pourquoi des pays comme Dubaï, pour attirer les investisseurs, a un taux d’impôt sur le bénéfice des entreprises parmi les plus bas du monde 9%.

Avec 30%, l’impôt sur les sociétés au Sénégal est supérieur à celui des Etats unis, de la France, du Japon, de l’Allemagne…Sous le socialiste Abdou Diouf, l’IS était de 33,33%. Le libéral Wade l’avait ramené à 25%. Son successeur Macky Sall l’a fait passer à 30%. Le nouveau président de la République, un inspecteur des Impôts et domaines, maintient le statu quo. Mais s’il tient à la création d’emplois pour les millions de jeunes chômeurs, il devrait le baisser pour attirer les investisseurs et créer des emplois.

En outre, l’IS maintient beaucoup de Sénégalais dans le secteur informel qui compte plus de 5 millions de personnes. De nombreux entrepreneurs qui brassent parfois des millions de francs par jour, rechignent à se formaliser pour ne pas payer l’impôt. De ce fait, une infime minorité d’entreprises formelles paient l’IS au détriment de l’Etat. Sénégal-Economie-Taxes

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