Conseil constitutionnel notifie au président Bassirou Diomaye Faye de dissoudre l’Assemblée nationale

Sénégal-Politique-Justice-Le Conseil Constitutionnel rejette la loi interprétative

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Coup de massue sur la tête de Pastef. Le Conseil constitutionnel vient de rejeter la loi interprétative du député de Pastef Amadou Bâ. Aïssata Tall Sall, présidente du groupe parlementaire de Takku-Wallu avait annoncé sa décision d’attaquer la loi. «En lieu et place on nous sert une indigeste loi interprétative. Cette proposition de loi interprétant la loi d’amnistie du 13 mars 2024 n’est ni plus ni moins que l’aveu des crimes et délits commis par certains membres de PASTEF durant les périodes incriminées. C’est l’aveu de la bêtise et du cynisme politique. Le plan insurrectionnel est ouvertement assumé à travers ce projet qui démontre, s’il en était encore besoin, que c’est le PASTEF qui était demandeur intéressé à l’amnistie. Le plus hilarant dans cette proposition est qu’elle cherche, exclusivement, à protéger des délinquants, les acteurs de violences, d’injures, de propos haineux, outrageants, de meurtres, pourfendeurs de la République.

Ceux-là sont définitivement, « anoblis » par leurs commanditaires et complices alors que les hommes et les femmes qui ont cherché, vaillamment, à défendre la République, à la sauvegarder sont isolés, indexés et exposés… C’est la vraie justice des vainqueurs; sélective, hideuse et amorale comme l’est « la prime à la casse » dénommée grossièrement indemnisation », avait déclaré Oumar Youm de l’Apr.

THIERNO ALASSANE SALL: “Il était évident que l’abrogation partielle de l’amnistie était impossible”

“Par une décision numéro 1/C/2025 rendue aujourd’hui, le Conseil constitutionnel vient de déclarer contraire à la Constitution la loi portant interprétation de l’amnistie qui a été votée par le régime PASTEF. Le juge constitutionnel rappelle ainsi un principe élémentaire : la justice à deux vitesses est bannie par l’État de droit. Il est curieux que le régime PASTEF ait oublié si vite ce principe fondamental.
Il était évident que l’abrogation partielle de l’amnistie était impossible. Il reste maintenant à ouvrir des concertations les plus inclusives possibles de manière à trouver un équilibre entre l’impératif de la Justice et la nécessité de réconciliation d’une nation fracturée.”

 

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