Le ministère de la microfinance et de l’économie solidaire a initié une plateforme numérique dénommée Senlabel ESS ci laa bokk. Cette plateforme digitalise les relations entre l’administration et les administrés dans le cadre de l’économie sociale et solidaire, indique Zahra Iyane Thiam, le ministre de la microfinance et de l’économie solidaire.
L’objectif, selon elle, est de dématérialiser la procédure afin de permettre à l’ensemble des acteurs quel que soit le lieu où ils se trouvent de pouvoir accéder à tous ses avantages et innovations mis à leur disposition. Il s’agira de les canaliser, les encadrer dans le cadre de l’amélioration de leur statut afin qu’ils puissent accéder à un encadrement technique, à un encadrement financier d’une part. Et d’autre part, interagir avec les autres acteurs des autres localités. «Comme vous le savez, nous avons depuis que le président Macky Sall en 2019 a érigé l’économie sociale et solidaire comme initiative nationale, et en a fait un modèle de développement pour les acteurs économiques, nous avons dans le cadre de l’opérationnalisation de cette ambition au niveau du ministère, décidé de le faire à partir trois chantiers”, dit-elle.
“Il s’agissait d’abord de voir les aspects de gouvernance, l’observatoire mais également le suivi, ensuite de structurer et d’organiser le tissu des acteurs de l’économie sociale et solidaire. Il fallait également avoir une politique de promotion et de développement de l’économie sociale et solidaire», précise Zahra, indiquant que tout cela a été décliné par la lettre de politique sectorielle et développement du ministère dans son axe économie sociale et solidaire qui a conduit à la loi d’orientation relative à l’économie sociale et solidaire et son décret d’application y afférent.
Il fallait maintenant, dit-elle,vulgariser les textes législatifs et réglementaires mais surtout que les acteurs eux-mêmes puissent se l’approprier». «Parce qu’il faut comprendre ce qu’ est l’économie sociale et solidaire, comprendre les mécanismes, connaître les textes législatifs pour pouvoir juger de sa transparence, de son équité mais surtout de son efficacité », ajoute Zahra Iyane Thiam qui s’exprimait, ce mardi, lors d’un séminaire des acteurs de la presse sur la Loi ESS et sur ladite plateforme. «Il ne s’agira plus pour nous de faire les 14 régions, mais on verra où se situe le besoin réellement, qu’elles sont les secteurs et les groupes à accompagner pour qu’au-delà des fruits de la croissance qui doivent redistribuer de manière équitable, mais que chacun puisse accéder à ces fruits de la croissance », déclare-t-elle.