Le continent attend beaucoup du sommet de Paris sur les économies africaines qui démarre ce mardi. Les pays africains espèrent de l’argent, beaucoup d’argent pour financer leur plan de relance respectif. Amadou Hott, le ministre de l’Economie et du Plan affirme que ces ressources doivent être concessionnelles et semi concessionnelles pour financer relancer leurs économies à travers l’investissement de l’Etat et du privé. Le Sénégal par exemple attend des engagements « fermes » des bailleurs de fonds pour financer le PAP2A, mais aussi pour la réduction ou un moratoire sur la dette.
«Les pays du G20 ont injecté plus d’une vingtaine de milliers de milliards de dollars dans leurs économies en utilisant des instruments budgétaires, mais également des instruments monétaires. Par contre, en Afrique et d’autres pays ont eu quelques difficultés, parce que nous n’avons que l’instrument budgétaire à notre disposition, même si au niveau du Sénégal et de la zone Uemoa, la Banque centrale a pu jouer un rôle important en réduisant les taux et en facilitant le crédit bancaire au sein de nos économies », a déclaré Amadou Hott, le ministre de l’Economie et du Plan. Puis, il ajoute : «Ce que nous avons constaté, c’est que les efforts que les pays développaient, les instruments dont ils ont accès, l’Afrique n’a pas eu accès à ces outils».
La Chine, le principal créancier des Etats africains, sera présente virtuellement à ce somment convoqué par le président français.