Ousmane Sonko, le leader de Pastef a lancé une campagne de désobéissance civique contre cette «justice injuste» à partir du 23 mai. «Je demande à chacun de prendre ses responsabilités. La justice a fait trop de mal. Nous sommes en train d’assister à du banditisme. C’est pourquoi nous avons décidé d’engager une campagne de désobéissance civile contre la justice », affirme Ousmane Sonko. Ousmane Sonko sera au tribunal le 8 mai prochain lors de son procès en appel en diffamation et le 16 mai lors de l’autre procès pour «viols répétitifs».
“Depuis 4 ans je suis persécuté par la justice sénégalaise comme jamais aucun homme ne l’a été violation de mes droits et déni de justice. En 2016 lorsqu’on me radiait, on a violé mes droits, une violation validée par la cour suprême. Convoqué alors que je suis député. Levée illégale de mon immunité parlementaire. J’ai été arrêté et détenu à la Section de recherches de la gendarmerie. N’eut été la détermination du peuple je ne serais pas. Jusqu’à présent confiscation de mon passeport”, indique Ousmane Sonko.