Le gouvernement compte sur l’exploitation des ressources naturelles pour sortir la tête de l’eau. Le premier gaz et le premier baril de pétrole de ces projets, attendus en 2023, permettront de renforcer les marges de manœuvre budgétaires, avec de nouvelles recettes fiscales et non-fiscales, et de consolider la position extérieure, avec l’augmentation significative des exportations de gaz naturel liquéfié (GNL) et la réduction des importations de pétrole, la demande domestique étant satisfaite par notre propre production, selon Abdoulaye Daouda Diallo.
«Un taux de croissance à deux chiffres, projeté à 13,7% est attendu dès 2023, avec le début d’exploitation des hydrocarbures », affirme le ministre des Finances et du Budget.
Nonobstant ces «belles perspectives», dit-il, le gouvernement poursuivra sa politique de diversification de l’économie ; la politique budgétaire de gestion des recettes d’hydrocarbures sera transparente et évitera toute dépendance.
«L’exploitation du gisement de Yaakar-Téranga, destinée à fournir du gaz naturel au marché domestique, offre de réelles perspectives pour améliorer le mix énergétique et réduire significativement le coût de production de l’électricité et, par conséquent, contribuer à accélérer le processus d’industrialisation du Sénégal », poursuit le ministre.