«La Présidence de la République a informé avoir saisi le Conseil constitutionnel sur la date, à partir de laquelle, l’Assemblée nationale pourra être dissoute, ainsi que probablement sur d’autres sujets tout aussi importants. Le Président de la République, son Premier ministre, ainsi que d’autres acteurs politiques liés au parti Pastef détiennent les réponses à ces questions. Cela constitue une rupture fondamentale de l’égalité entre les partis politiques, consacrée par la Constitution.
Au-delà des partis politiques, les citoyens, au nom de qui l’ensemble des institutions prennent leurs décisions, doivent connaître l’interprétation exacte des dispositions en vigueur de la Constitution. La situation aurait été différente si la saisine portait sur un projet de révision, c’est-à-dire sur des intentions du Président de la République qui ne sont pas encore inscrites dans notre Constitution. En conséquence, par courrier déposé ce jour au greffe du Conseil constitutionnel, nous avons invité cette Institution à mettre à la disposition de sénégalais la décision, déjà notifiée au Président de la République».