Le gouvernement souhaite augmenter de manière substancielle, la représentativité des femmes dans les instances de décision. Amadou Hott, le ministre de l’Economie et de la Coopération, rappelle que lors de ce Conseil, le Chef de l’Etat a instruit le Gouvernement d’intégrer davantage l’approche genre dans le déploiement des programmes sectoriels, pour une meilleure appropriation dans leur mise en œuvre, gage de leur réussite.
Déjà, dit-il, le Pse accorde une attention particulière à la réduction des inégalités sociales et la promotion du genre. Cette vision est en parfaite cohérence avec les Odd et l’Agenda 2063 de l’Union africaine qui accordent une place prioritaire à l’égalité des sexes et à l’autonomisation des femmes.
En plus, poursuit-il, dès mon arrivée à la tête de ce nouveau ministère, avec l’autorisation du Président Macky Sall, j’ai nommé des femmes au sein de mon cabinet, mais également à la tête de directions stratégiques comme l’Inspection des Affaires administratives et financières, la Direction du Développement du Secteur Privé et la Direction du Suivi et de l’Evaluation de la Performance des Projets. Il rappelle aussi que qu’une femme (Mme Thérèze Faye Diouf) dirige l’une des 3 entités sous tutelle, à savoir le FONGIP. 33 % des postes de direction sont occupées par des femmes.
«C’est pourquoi, en tant que ministère en charge de la planification et du suivi des ODD, l’intégration du genre est un axe prioritaire des interventions de mon département. Connaissant la valeur ajoutée de la femme dans toute organisation, mon ambition est de relever de manière substantielle le pourcentage de femmes dans les effectifs et le top management », affirme Hott.