Malgré ces chocs, le Sénégal a su tirer profit du dynamisme des transferts des migrants et de la confiance des bailleurs de fonds. «Ces flux financiers ont permis de couvrir une bonne partie du besoin de financement », affirme Ahmadou Al Aminou Lo, directeur national Bceao qui s’exprimait, ce mardi, lors de la Journée de Diffusion des Comptes Extérieurs du Sénégal.
“Les comptes extérieurs 2021 font ressortir une forte résilience des transferts des migrants qui affichent une progression de 4,8% à 1.700,8 milliards, soit 9,8% du PIB. Des réflexions sont en cours pour mieux organiser ses ressources pour leur orientation vers l’investissement productif, en toute sécurité.”, a relevé le Ministre Mamadou Moustapha Ba.
Ahmadou Al Aminou Lo affirme par ailleurs qu’il convient à cet égard de relever la forte progression des investissements directs étrangers (IDE) au cours des quatre dernières années, reflet de l’attractivité de notre économie. En particulier, le développement des projets pétroliers et gaziers a permis de doubler la part des IDE passée de 4,2% du PIB en 2019 à 8,4% en 2022.
Selon lui, cette intensification des flux entrants d’IDE s’inscrit dans un cercle vertueux et engendre des retombées positives sur plusieurs secteurs économiques. Des effets bénéfiques sont également attendus sur l’évolution du compte des transactions courantes, en relation avec la hausse future des exportations de pétrole et de gaz.