Le Sénégal se positionne à la première place en Afrique subsaharienne, avec un score de 51 points sur 100, supérieur de 10 points à la moyenne mondiale, selon le ministre de l’Economie et des Finances.
Amadou Ba, qui s’exprimait, ce jeudi, lors d’un atelier sur la Transparence budgétaire en Afrique francophone affirme que le défi de la transparence budgétaire résulte d’une manière générale, d’une demande sociale pressante et permanente du citoyen- usager du service public ; et cette demande sociale est dans le contexte actuel, la chose la mieux partagée dans ce monde.
En effet, depuis 2002, c’est environ, une dizaine de revues qui a été conduite parmi lesquelles: les évaluations Pefa de 2007, 2011 et de 2018; l’évaluation de l’OCDE de mai 2017 sur les Achats publics (Maps); l’évaluation de l’Indice sur le Budget Ouvert (OBI) de 2017; l’évaluation du FMI au mois d’avril 2018 sur la transparence des finances publiques (Fte) et enfin, l’évaluation du FMI au mois de novembre 2018 sur l’efficacité de la gestion de l’investissement public national (Pima).
«Il en résulte que le Sénégal est encore le seul pays d’Afrique subsaharienne avec un cadre de gestion des finances publiques de tradition francophone à s’être porté volontaire pour une évaluation de la transparence selon le Code du FMI. Elle a ainsi permis de placer le Sénégal dans la moyenne des Etats de niveau de revenu et de capacités institutionnelles similaires », déclare le ministre Amadou Ba.
En effet, poursuit-il, atteindre une telle performance, le Sénégal, par la dissémination de la culture de la publication, n’a ménagé aucun effort pour mettre à la disposition du public comme l’atteste l’indice OBI, une documentation budgétaire économique et financière fournie accessible via le portail du Ministère chargé des Finances et les sites métiers de la Direction générale du Budget, de la Direction des Prévisions et des Etudes Economiques (DPEE) et des régies financières (Impôts, Douanes et Trésor,).
«Les bénéfices de la transparence budgétaire peuvent être élevés, car celle-ci est un moyen de rétablir la confiance dans les institutions publiques, d’améliorer la crédibilité budgétaire et financière, et d’encourager les investisseurs », souligne la représente du Fmi.