Le Conseil sénégalais des chargeurs (Cosec) a présenté aux transitaires, chargeurs, commerçants, armateurs sa plateforme Traitement des réclamations et avis des chargeurs entrepreneurs (TRACE). L’objectif c’est d’améliorer les services dans le transport maritime, en vue de répondre aux réclamations. «C’est pour aller plus vite en se connectant et travaillant. Il n’y a plus besoin de venir au Cosec», explique Mamadou Ndione, directeur du Cosec, lors de la présentation de la plateforme. Le but, selon lui, c’est de lever les incompréhensions autour de l’activité portuaire pour connaitre la véracité, les responsables, pour permettre à chaque partie de situer les responsabilités et de trouver des solutions aux réclamations.
«On va dans une phase active avec des agents dédiés pour avoir moins de soucis de traçabilité pour les armateurs», poursuit-il, ajoutant que cela permet de s’approcher de tout ce qui est juste, d’éviter les doubles peines aux usagers, c’est à dire que leurs marchandises soient bloquées pendant qu’ils sont facturés.
«Il faut qu’on se positionne de plus en plus en tant que pays conquérant. En perspective de la Zleca, les Africains doivent mettre en place des procédures de facilitation », laisse-t-il entendre. La plateforme devrait permettre de recevoir les réclamations en temps réel. Pour y accéder, le plaignant fournit le numéro de connaissement et remplit le formulaire. Il va recevoir Sms.
Pour Etienne Sarr, il faut que les acteurs portuaires se l’approprient. Il insiste également pour que les réclamations soient vite réglées. Il faut aussi que le Cosec ait des connexions avec les compagnies maritimes. Pour sa part, M. Guèye, Secrétaire exécutif du GES, souligne que les chargeurs ont des besoins qui ne sont pas liés à la marchandise. Ces nécessités sont contenues dans un mémorandum, rappelle-t-il. Les acteurs portuaires ont insisté sur l’effectivité du projet, car les retards ont des conséquences financières.
