L’accès aux ressources financières reste entier pour le secteur privé de la zone de l’Union économique et monétaire ouest africain (Uemoa). Amadou Hott, le ministre de l’Economie, du Plan et de la coopération du Sénégal affirme que les Pme et Tpe qui représentent, environ, 80% des entreprises de la Zone, font face à de nombreux obstacles, notamment l’insuffisance des services financiers appropriés au regard de la taille et de la structure de leur capital.
Selon lui, sur environ 17000 milliards de francs Cfa des crédits octroyés à l’économie en 2021 par le système bancaire de l’Uemoa, ceux à long terme représentent à peine 12%. «Ce niveau faible de financement impacte négativement le développement des entreprises qui ont besoin de réaliser des investissements importants de long terme pour soutenir leur croissance», dit-il, indiquant qu’il est indispensable à cet effet, de trouver d’autres alternatives de financement.
Amadou Hott s’exprimait, hier, à l’atelier de validation du cadre règlementaire relatif à l’industrie du capital-investissement au sein de l’Uemoa.
