Zone de libre-échange continentale africaine (Zlec): le secteur privé national pas encore prêt, Alioune Sarr optimiste

Eco-Finance

Les entreprises nationales ne sont pas encore prêtes pour une Zone de libre-échange continentale africaine (Zlec). Elles ne sont pas armées pour affronter les géants sud africains, marocains, nigérians, etc. Selon le président du Conseil présidentiel pour l’investissement au Sénégal, il est trop tôt pour parapher cette Zlec. «C’est une bonne idée, mais en tant que secteur privé, nous pensons qu’il serait trop tôt de signer maintenant. Il y a énormément de choses qui doivent encore être discutées de manière à ce que cela puisse profiter d’abord à notre économie nationale, avant de profiter à l’économie extérieure», a-t-il mis en garde.

L’accord-cadre de la Zlec a été signé le 21 mars dernier, par 44 chefs d’Etat et de gouvernements du continent lors d’un sommet extraordinaire tenu à Kigali. Et l’Ua compte s’appuyer sur les huit communautés économiques régionales pour mettre en place un véritable bloc commercial continental. Les règles devraient permettre une suppression progressive du droit des douanes.

Monter une entreprise demande beaucoup d’investissements financiers, humains et du temps.  Pour que l’entreprise puisse se développer, cela prend du temps. Aujourd’hui, si l’on s’ouvre à tout le monde, nous aurons du mal  à décoller», a-t-il prévenu.

Alioune Sarr, ministre du Commerce: «La Zlec devrait induire un accroissement du volume des échanges»

Contrairement aux hommes d’affaires, l’Etat du Sénégal est très enthousiaste pour la mise en œuvre de la Zleca. Le ministre du Commerce, Alioune Sarr, prédit un accroissement du volume des échanges et une amélioration du niveau de vie des populations.

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