Afin de promouvoir la transformation structurelle, le Sénégal s’est engagé dans la mise en œuvre d’une politique industrielle impliquant notamment la mise en place de zones économiques spéciales (ZES) visant à créer un écosystème de services à travers notamment des incitations susceptibles d’améliorer considérablement le climat des affaires, selon la revue Echos Finances du ministère des Finances et du Budget.
La revue trimestrielle octobre,-novembre-décembre 2019, indique que la ZES va permettre d’augmenter le volume des investissements directs étrangers, de créer 15.000 emplois directs et 8.000 emplois indirects, d’augmenter les exportations pour un montant de 79 milliards de FCFA dès la première année et d’augmenter le PIB de 58 milliards de FCFA sur la même période.
«Revoir le régime des Zones Economiques Spéciales (ZES), afin de mettre en place un régime d’imposition transparent, sans exonérations et avec des taux raisonnables payés par tous et une TVA applicable à tous les opérateurs avec un système rapide de remboursement pour les exportations. Mais ces mesures sont très récentes pour avoir un impact significatif et la création de chaine de valeur à partir du secteur des ressources naturelles a été globalement limitée. Pour cela, le Sénégal se doit d’utiliser les revenus tirés des ressources naturelles pour investir de manière significative et ciblée dans la construction d’infrastructures de qualité et le développement des compétences techniques et entrepreneuriales», poursuit la revue.